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Conseil Municipal

Le prochain Conseil Municipal se tiendra mardi 2 avril à 20h dans la salle du Conseil Municipal.

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La Croizette de Janvier 2024

La Croizette de Janvier 2024 est disponible ici.

ATTENTION CAMBRIOLAGES

Attention cambriolage. De faux techniciens se prétendent mandatés par le Sicoval pour des problèmes avec des compteurs d’eau. Ne pas les laisser entrer et prévenir le 17.

Marché de plein vent

Le jeudi de 16h à 20h, marché de plein vent, centre commercial verte campagne 

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Les chemins

De bonnes voies de communication permettent une libre circulation des personnes, des marchandises et des denrées et sont essentielles à l’économie locale. La commune n’a jamais eu vraiment les ressources nécessaires pour pourvoir à l’entretien de ses chemins communaux. De ce fait, ils ne permettaient qu’une circulation mal aisée surtout pendant l’époque des pluies. Certains étaient dans un tel état qu’il était courant de dire que «les hommes et les animaux y couraient de grands dangers». A la fin du 19éme siècle, leur entretien est placé sous la surveillance d’agents voyers et peu à peu leurs états vont considérablement s’améliorer.

 En 1852  le préfet à la grande satisfaction de la commune propose de continuer le chemin dit des Étroits jusqu'à Lacroix-Falgarde.                      

 

Le chemin de l’Aliéte :

Cette voie est un ancien chemin de halage. Sa proximité de la rivière a toujours nécessité de nombreux et coûteux entretiens dus aux crues et aux risques d’éboulement. La protection de la rive consistait à planter des pieux ou gabions, qui la renforçaient jusqu’à la prochaine inondation. Ce procédé a été utilisé en  1840, 1854 et 1878 et en 1924. .

 

Le chemin de Tindo L'Esclop

Cette voie étroite était jadis le seul accès direct au quartier du Catilat depuis le chemin n° 31 (actuellement Avenue des Pyrénées). En pente elle s'ouvrait directement au point d'atterrissage du bac au niveau de l'étiage ordinaire par tournant court et dangereux. Comme  les sabots résonnaient sur cette rue pavée c'est tout naturellement qu'on l'appela ''Tindo l'Esclop'' en français là où résonnent les sabots.

 

Le chemin neuf 

La crue du  24 mai 1910, révéla au conseil municipal la difficulté des habitants du Catilat à évacuer rapidement le quartier. En 1913 le Conseil Municipal prend une délibération <<Considérant que l'ouverture de cette voie d'accès est vivement réclamée par une partie de la Population, considérant à reconnaître la nécessité d'une voie de dégagement pour le quartier du Catilat dont les habitants se trouvent en situation dangereuse à toutes les crues hautes de L'Ariège.>>  Pour mener à bien cette réalisation des terrains sont acquits à Messieurs Bosc Bernard 0,134 ares, Icaut Etienne 1,12 ares,  Medames Courtade Marie 00,23 ares et Thomas

veuve Déjean 0,50 ares.

C'est donc tout naturellement que se chemin prit le nom de chemin neuf.

 

                                                                                                                                                  

Chemin de Lavelanet,  (Route de Goyrans)

 

Longeant le ruisseau du même nom ce chemin, à l’époque simple chemin de terre à forte pente et étroit, était souvent dangereux et impraticable. En effet à chaque grosse pluie, le ruisseau débordait et transformait ce chemin en un véritable torrent de boue.

En 1844 pour faire cesser ce désagrément, son empierrement est décidé.

En 1861 il est dans un tel état que sa réfection demande des moyens financiers que la commune est loin de posséder.

En 1865, face à l’inertie de la municipalité, les riverains excédés décident alors de lancer eux même une souscription et arrivent à recueillir la somme de cinq cent quarante francs. Quatre ans après aucun travail n’a encore été entrepris, les riverains découvrent alors que l’argent de la souscription a été détourné par le Maire et employée à l’agrandissement de l’église paroissiale. L’affaire fait grand bruit ! …, une nouvelle municipalité est installée.

Il faudra attendre 1872 pour que le chemin de Lavelanet devienne vraiment praticable.

 

 

Le chemin de la Cure 

 

Le nom de cette rue fait référence à l’ancienne cure (presbytère) de l’église paroissiale Notre Dame de la Piété qui se trouvait à l’emplacement de la place de la vieille église. Presbytère qui fut vendu, sous la Révolution, à un particulier et entièrement démoli.   

                                                                                                                                      

 

Le chemin de Castelviel 

Ce chemin qui  conduisant jadis à l’endroit où s’élevait une tour construite prés de l’Ariège à d ‘abord porté le nom de chemin de la Tour. C’est  bien plus tard, une fois cette tour et sans doute l’ancien moulin à eau démoli ou en état de ruines qu’il prendra le nom de chemin de Castelviel. Les restes de ces bâtiments anciens ont été assimilés à un vieux château d’où le nom.   

 

Allée Louis De Lafage 

 

En entrant au centre commercial de Verte Campagne, sur la droite, se trouve la croix dite de l’oratoire. De cette croix jadis partait un chemin qui rejoignait l’Ariège en traversant les terres du seigneur. Ce n’était guerre du goût de celui-ci qui en «éprouvait grand dommage. Pour le regard d’un passage qui  était jadis à travers la plaine du dit sieur Martin Lacroix, prenant de l’oratoire et tirant tout droit. Ce passage a été transmué et sera dorénavant du dit oratoire jusqu’à la rivière le long de la grande allée des ormeaux ». Le seigneur réussira donc à le faire déplacer le long de la grande allée, plantée à l’époque d’ormeaux, du château et prendra le nom d’allée En Charmilles.

Une fois déplacé, ce nouveau passage gênera encore plus le seigneur qui «avait le déplaisir de voir passer devant ses yeux ou de rencontrer en sortant de son château ceux qui s’en servaient pour aller à la rivière avec leur bétail ». Alors en vertu d’un prétendu accord que personne ne connaissait, il le fit une fois de plus transporter du sud au nord du château, derrière la métairie de Labourdette qui en dépend.

Ce chemin porte aujourd’hui le nom de De Lafage, ancien propriétaire du château et héritier de la famille Labit. 

 

Le pont en fer

 

Faute de pont pour traverser l’Ariège ou la Garonne l’utilisation de bac était indispensable.

Celui de la croix se situait au bout du chemin de l’Aliette, celui-ci est évoqué dans une délibération du Conseil Municipal du 30 mars 1913  qui dit que le chemin de Tindo l’Esclop, «s’ouvre au point d’atterrissage de l’ancien bac ». Ce service fonctionnera jusqu'à la construction du pont en fer.

 

En 1859, le projet d’un pont sur l’Ariège est envisagé à Lacroix, le conseil municipal étant pour l’établissement d’une pile dans le lit de la rivière. Sa construction est décidée en 1900, elle sera à une voie et à deux traversées solidaires et d’une longueur de 473 mètres. Il a été réalisé par l’entreprise ‘’Kessler and Cie’’, sa pile unique en pierre et briques tout comme la tour Eiffel est fondée sur un caisson à air comprimé.  Il  a été inauguré en 1903, si la légende veut que le premier tour de France y soit passé, le 20 août 1940 une colonne de blindé de la division Das Reich l’emprunte, deux résistants y  trouveront la mort.

 

L’agriculture et les fermes

 

La richesse agraire de la commune nous a légué un patrimoine conséquent sous la forme de bâtiment à usage agricole, il s’agit de métairies  préservées par le temps et dont certaines existent encore de nos jours.

 

Sacaléry : Ancienne propriété du Chapitre de saint Etienne, elle figure sur le cadastre de 1581 comme borde des chamoines. Sacaléry est vendue avec les autres biens du Chapitre en novembre 1568 à François Delpuech. Propriété du seigneur Jean Baptiste Martin ; elle fait en 1751 partie des biens nobles de la commune, il est dit que le seigneur possède et jouit d’un château haut étage, pigeonnier.

 

Castelviel : Cette métairie à été démolie lors de la construction du lotissement qui porte son nom, Les gens de la commune la connaissaient sous le nom de la ferme de ficelle.

 

Caulet : Fait partie aussi des métairies inventoriées sur le cadastre de 1581.

 

Piquet  dit Aymar

En 1751 elle appartient à Claude Aymar qui est un des quinze plus gros contribuable de la commune. Après son décès cette métairie gardera son nom, en 1850 elle est la propriété de Jean Guilhem dit l’aîné. Ce bâtiment qui a été judicieusement rénovée est sans doute bien antérieur au XVIII° siècle. La présence d'un silo ou ''cros'' dans le sol en est le témoignage. Ce mode de stockage  s'est répandu à partir du XIII° ème siècle, il permettait à la fois de servir de réserve cachée et de conserver le grain.  

L'étalement des grains et le pelletage permettaient de lutter contre les prédateurs: oiseaux, rats, souris, charançons...

Ces cros ont servis aussi de silos funéraires, pratique païenne qui durera durant le moyen-age.

Un autre silo fût découvert dans les années 1970 dans une ancienne habitation, aujourd'hui détruite, chemin de la Cure

 

Lagaraude : Propriété en 1751 de Guilhem François dit Cantounet, elle gardera après son décès le surnom de son propriétaire Cantounet. Une erreur de cadastre la dénomme aujourd’hui Cantouret.

 

 

Le Barthas : Cette métairie avec pigeonnier, près des terres de Planet, est en 1752 la propriété de Jean Fournier.

 

Guillaumat : Propriété de la famille Caubet dont un sera juge à Toulouse en 1820 et un autre procureur au parlement en 1850.

 

Pontoïse : En 1751 Pontoise figure comme bien de Damoiselle  Guillemmette de Peyré, veuve de  Jean Barrière.

 

Le Coq : Propriété du noble Nicolas Laporte, cette propriété passera ensuite à la famille Roquebrune qui en est propriétaire en 1850.

 

Labourdette : Propriété des seigneurs de Lacroix elle restera jusqu’au XXI° siècle toujours associée avec les terres du château.

 

 

 

 

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