La cérémonie du 8 Mai se déroulera place de l’Eglise devant le monument aux morts à 11h00.
Enquête publique révision allégée du PLU
Du 22 avril au 23 mai 2025.
Registre mis à disposition en ligne ici et en mairie.
La Croizette de Mars 2025 est disponible ici.
Conformément à la délibération n°20240409-10 du 9 avril dernier, l’ensemble des pièces relatives au dossier de révision allégée du PLU de Lacroix Falgarde sont consultables à l’accueil de la mairie, aux horaires d’ouverture, jusqu’au 27 décembre 2024 ou en cliquant sur ce lien.
Un registre est également à disposition afin de permettre à toute personne le souhaitant de s’exprimer sur le projet.
La commune fait l'objet d'un arrêté de restriction des prélèvements d'eau consultable ici.
Le pont métallique de Lacroix-Falgarde :
Pendant cinq siècles, le bac fût le seul moyen de traverser l’Ariège. En 1859, un projet qui doit changer le mode de vie de tous les Cruci-Falgardiens est en étude : La construction d’un pont métallique. Le conseil municipal se prononce pour l’établissement d’une pile dans le lit de l’Ariège, afin de lui donner plus de solidité et de permettre aux habitants de passer dessus sans crainte par temps de vent d’autan. En effet, le pont suspendu de Venerque était connu pour osciller par fort vent et faisait la terreur de ses habitants.
Sa construction est achevée en 1903, elle sera à une voie, à deux traversées solidaires et d’une longueur de 116 mètres. Elle sera l’œuvre d’un disciple d’Eiffel, Emile Nouguier. Le tailleur de pierre, qui réalisera la pile du pont, épousera la fille du propriétaire du café du village et tiendra le café avec elle.
En avril 1903, le pont est ouvert à la circulation et le bac est alors supprimé.
Le 12 juillet 1903 le premier tour de France, lors de la quatrième étape Toulouse –Bordeaux, passera sur le pont métallique de Lacroix-Falgarde.
Le conseil municipal demande en octobre 1904 qu’il soit classé route départementale car la commune ne peut, seule, en assurer l’entretien.
Le 20 août 1944 une colonne allemande accompagnée de chars qui se replient, passe par le pont métallique. La résistance, elle, a décidé d’arrêter d’éventuelles colonnes allemandes se dirigeant sur Toulouse.
Le 19 août 1944 Toulouse était libérée. Ce jour-là, deux jeunes, Julien Loupiac et François Thomas, perdront la vie à Lacroix-Falgarde. Aspirant des Forces Françaises de l'Intérieur(FFI) et résistant, Julien Loupiac est sur les rives de l'Ariège avec un pêcheur et son fils. Une colonne allemande arrive sur le pont en fer, les armes crépitent, les balles tracent sur l'eau, le pêcheur et son fils s'enfuient à travers champs. Julien Loupiac sera atteint et son corps retrouvé par un habitant du village.
Aidant la Résistance, le 20 août, François Thomas monte la garde, armé d'un fusil de chasse, sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet descendant de Goyrans, un drapeau français y a été hissé. Une colonne allemande accompagnée de chars en repli arrive de Pinsaguel. Une avant-garde de deux Allemands en side-car se présente face à lui. François Thomas essaye de les intercepter, le combat est inégal, il est abattu sur place.
Une stèle est érigée en mémoire de ces jeunes résistants morts pour la France, chemin de Castelviel près du ramier de l'Ariège.
Entre 1950 et 1960, la ‘’ plage ‘’ devient un lieu très prisé des Toulousains.
En réalité la plage dite de Lacroix-Fagarde se trouvait du côté de Pinsaguel, à l’endroit où l’on pouvait voir deux baraques en bois dont l’une portait le joli nom de « l’ondine », qui faisaient notamment concurrence au café du village.
Les toulousains traversaient à pieds le vieux pont de l’Ariège, et contribuaient à une grande animation dans le village.
Ce pont, chargé d’histoire, est aujourd’hui fermé à la circulation depuis 2011 suite au manque de restauration et à l’incendie d’un véhicule qui ont fragilisé sa structure. Il attend aujourd’hui que sa carcasse d’acier soit réhabilitée pour piétons et cyclistes tels que l’idéalisent les communes de Lacroix-Falgarde, Pinsaguel, les communautés de communes des Muretains, du Sicoval et le département de la Haute-Garonne.
La construction du pont neuf :
C'est en 1957 qu'est envisagée la construction du nouveau pont.
Cette construction loin de faire l'unanimité créa quelques remous. Redoutant les nuisances qui, au fil du temps, deviendraient insupportables, une pétition est ouverte.
Malgré les réticences des riverains les premiers sondages débutent en 1959. Les travaux dureront quinze mois et le pont sera ouvert à la circulation en avril 1961.
Le premier véhicule à avoir le premier franchi le pont a été... un tracteur.
C'est un habitant de Castanet, Mr Roumat ingénieur aux Ponts et Chaussée, qui a supervisé le chantier de sa construction.
Michel CHALIE
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